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Mittwoch, 1. Juni 2016

La base inconditionnelle

Rekord Genf - Bedingungsloses Grundeinkommen
La question de la base inconditionnelle c’est en même temps la question de comment on veut vivre et une question des valeurs. Dans la discussion de la base inconditionnelle on doit se poser la question pourquoi on vit. Est-ce que on vit justement pour travailler ou est-ce que la vie est plus que le travail et l’argent ?

Moi, je pense que la vie ne consiste pas uniquement dans le travail et l’argent. Au contraire l’argent c’est nul. On ne peut ni le manger, ni le boire. En fait on peut dire que la seule chose qu’on peut faire avec l’argent c’est l’utiliser comme papier cul. Mais aujourd’hui l’argent a une valeur imaginaire immense. Pour presque tout le monde l’argent est la chose la plus importante. Mais en vérité l’argent est juste un moyen pour obtenir des choses. Pour être plus exact un moyen pour devenir heureux.

Mais comment est-ce que la base inconditionnelle peut aider à devenir heureux ? En donnant aux gens l’argent pour survivre, pour combler les besoins élémentaires. N’est-ce pas le devoir principal d’un état d’offrir la satisfaction à toute la population ? Et c’est possible avec la base inconditionnelle même de façon responsable parce que les gens décident ce qu’ils veulent faire avec l’argent ou s’ils ont besoin de plus. La base inconditionnelle est une réclamation extrêmement libérale. Ça donne de la liberté et aussi de la responsabilité. À cause de ça c’est même une proposition du siècle des lumières.

Et ça n’était pas le seul avantage il y en a plusieurs. Par exemple on peut fermer beaucoup d’institutions comme l’AVS ou la caisse de chômage. En faisant ça on peut économiser beaucoup dans l’administration et utiliser l’argent pour les hommes.

Mais je dois admettre qu’une base inconditionnelle crée des problèmes quand même. Le problème le plus sévère c’est que personne ne sait si un état peut fonctionner avec une base inconditionnelle. Est-ce que les gens travailleraient quand même s’ils ont 2500 francs sans travailler ? Et là la question de début fait son apparition : Est-ce que les gens travaillent justement pour l’argent ? Non, ils travaillent pour l’argent parce qu’ils en ont besoin. Mais s’ils ont l’argent ils travaillent quand même mais plus motivés parce que ils travaillent pour faire quelque chose, pour créer quelque chose.

Un autre problème c’est le problème du financement. Comment on peut payer toutes ces bases ? Qui les paye ? À mon avis l’idée d’une redistribution du revenu peut fonctionner pour l’argent qui n’est pas couvert par l’argent des caisses sociales. Ça veut dire qu’on a un revenu non taxé de – disons 8000 francs. Si quelqu’un à un revenu plus bas, il obtient une taxe négative – alors il obtient un peu d’argent. Si quelqu’un a plus du revenu il doit payer une taxe pour financer la taxe négative. Parce que la satisfaction d’une personne s’aplatit le plus haut le revenu est ça produit le maximum de la satisfaction.

Mais qu’est-ce qui se passe si les gens avec un revenu très haut ne veulent pas payer pour un système comme ça ? Alors un état est une association d’hommes qui veulent travailler ensemble pour le bien de tout – pour citer les mousquetaires (et la devise officielle de la Suisse) : « Un pour tous, tous pour un. » Alors si quelqu’un veut exploiter l’état et ne redonne rien il peut, non il doit partir. Dans un état trop d’égoïstes détruisent l’état.

Pour finir je veux dire que la base inconditionnelle est une utopie et aucune utopie n’a eu de succès aussitôt. Mais elles sont quand même importantes même s’elles ne sont pas réalisées parce qu’on doit réfléchir à ça condition du moment.

Ramun Niederer besucht die Pädagogische Maturitätsschule und politisiert bei den Jungen Grünen.

Zu Themen von Kirche und Gesellschaft an der Tagung der Jährlichen Konferenz der Evangelisch-methodistischen Kirche Schweiz-Frankreich-Nordafrika

Bei den Arbeitsbereichen von Kirche und Gesellschaft gibt es viele Überschneidung. Wir müssen uns oft mit den scheinbar gleichen Fragen auseinandersetzen. Dabei gibt es aber auch neue Nuancen zu entdecken. Wie in Beziehungen zu anderen Menschen müssen wir auch beim Nachdenken über Kirche und Gesellschaft unsere christliche Verpflichtung für Frieden und Gerechtigkeit immer wieder bejahen.

Ein solcher „Dauerbrenner“, den der Ausschuss für Kirche und Gesellschaft an der Tagung der Jährlichen Konferenz thematisieren will, ist das Thema Migration. Die Stellungnahme, die der Tagung vorliegen wird, betont die Herausforderung, die aktuelle Lage genau anzuschauen und differenziert zu verstehen. Das sollte die Grundlage sein für unser Handeln. Die Herausforderung ist gross, denn es gibt viele konkurrierende Lagebeschreibungen und Verständnisse, die uns vereinnahmen wollen. Darum bleibt es wichtig, uns an der guten Nachricht, die wir aus dem Leben Jesu hören, und an der methodistischen Tradition zu orientieren.

Ein anderes altes Thema, zu dem wir uns wieder bekennen müssten, hat Gerhard Schöne in den 80er Jahren so ausgedrückt:
"Wohl denen, die da wagen ein 'Nein' zu rechter Zeit,
nicht 'Ja' und 'Amen' sagen zu Bombensicherheit."
(Aus: Gerhard Schöne, „Wohl denen, die da wagen“, S. 213 in Himmelweit: das junge liederbuch. 2008. Jugendwerk der Evangelisch-methodistischen Kirche, Gerth Medien GmbH.)
Heute würden wir vielleicht eher von "Drohnen-" oder "Grenzzaunsicherheit" sprechen. Aber was gleich bleibt, ist die Frage, wie wir als Nachfolgerinnen und Nachfolger Jesu Christi  Nein oder Ja sagen, wenn erst der Militärhaushalt aufgestockt wird und am nächsten Tag Gelder, die andeutungsweise zu Solidarität und Gerechtigkeit beitragen, gestrichen werden. Dieses Thema liegt allerdings der Tagung der Jährlichen Konferenz nicht zur Verhandlung vor.

Als Kirche in einer konkreten Gesellschaft müssen wir unser Ja und Nein zu verschiedenen Themen finden. Das tun wir immer mit der Anerkennung, dass wir in einer Welt leben, welche die uns sichtbaren, bestimmbaren Grenzen übersteigt. Und wir tun es mit Demut, weil wir nie das Gute tun, sondern immer vorläufig das Beste, das wir erkennen. Die Ergebnisse vertrauen wir Gott an.

Erschienen in "Kirche und Welt", 6/2016